14 juillet 2007
UNE NOTE DU TRAVAIL
Falut les amis !
Je profite d'une petite pause clope avec Ever devant le travail, pour vous expliquer un peu en quoi il confifte (le travail, pas Ever). Oui, je devine que vous vous dites “mais comment qu'elle peut pofter dehors ?”, mais fa ne vous regarde pas.
Avec Ever, on travaille enfemble depuis quelques jours... heu, mois ?... non, depuis hier je crois... depuis la maternelle en fait. On fait équipe au 3e étage, avec plein de collègues en bloufe blanfe qui font au petits foins avec nous. On est chargé de faire des traductions : Le matin, après une réunion de briefing (6 pillules vertes et 5 rofes), on nous montre des cartes avec des animaux deffus. Puis f'est la paufe déjeuner (2 pillules grises et 8 vertes), et enfuite on peut fortir avec nos brafelets électroniques pour faire femblant de fumer dehors. A 16h (ne me demandez pas ce qui se paffe entre midi et 16h, f'est le trou noir) f'est le goûter de travail (5 cuill. du flacon jaune) où on nous demande d'écrire fur une feuille nos noms puis de les traduire en franfais. Ever a un peu de mal à tenir fon crayon de fire, alors il préfère utiliser fa bave sur le buvard. Avec l'autre équipe de traductions, f'est le moment de décompreffer un peu, alors on rigole touf enfemble nerveusement. Notre fef de fervife, le docteur Menardeau, nous calme avec une jolie piqure kawaï. Fe travail de traduction est affez fatiguant.
J'espère faire carrière dans fette fociété et grimper un à un les échelons. Mon refponsable m'a dit que je refterais ici encore longtemps, quelle chanfe ! En pluf, avec Ever, on f'est fait pleins d'amis à l'extérieur, le Kleub. Le Docteur Menardeau nous dit d'ailleurs fouvent que les amis imaginaires sont pfychiliogiquoment raffurants. Ever a auffi d'autres amis otaries, mais il a le droit, hein.
Je dois vite finir d'écrire ma note pafque mon crayon de fire f'est caffé en deux et mon Fef de fervice a peur que je me bleffe en les mangeant.
Vivement demain !
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